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 PRIO DETLEV ϰ « the savior »

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Nathaniel S. Turunen

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Nathaniel S. Turunen





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MessageSujet: PRIO DETLEV ϰ « the savior »    PRIO DETLEV ϰ « the savior »  Icon_minitimeLun 9 Avr - 18:07



Cela faisait précisément une heure et vingt-huit minutes que Sunniva faisait les cent pas devant son beau-fils, son discours irrité ponctué par des exclamations excédées. Cela faisait tout aussi longtemps que Nathaniel l’entendait sans pour autant l’écouter, pansant l’aile blessée d’un macareux moine.

« Et puis quoi encore, hein, Nathaniel ? Tu vas nous ramener quoi après ? Le chien d’abord, le furet ensuite, et maintenant un oiseau blessé, c’est quoi ce qui ne tourne pas rond chez toi ? Pourquoi tu peux pas être juste foutu de laisser ces pauvres bêtes mourir en paix au lieu de prolonger leurs souffrances !? »

Le regard bleuté de Nathaniel, qui n’avait pas quitté l’oiseau depuis qu’il l’avait récupéré, se planta soudain sur Sunniva, lourd de sens. Elle continua son laïus, avant de réaliser le silence et de prendre conscience du regard du jeune homme, rivé sur elle. Elle se tut en le voyant se lever, et soutint le regard glacial du jeune homme. D’autres auraient baissé les yeux devant Nathaniel. Bien que petit, on devinait une musculature efficace sous sa peau. Son visage maigre était fendu de deux yeux bleu électrique, mis en valeur par sa peau très claire et sa chevelure blonde. Ce qui happait, ce n’était ni ses vêtements gothiques, ni ses bracelets de force, ni son rictus dédaigneux ; c’était bel et bien ce regard glacé et glaçant. Sunniva, elle, ne baissait pas les yeux devant Nathaniel.

« Tu peux répéter ce que tu viens de dire ? »
« Je veux que tu m’expliques pourquoi tu n’es pas foutu de les laisser crever. »
« Va te faire foutre, Sunniva. »


Son oiseau entre les mains, Nathaniel se leva et sortit de la maison, claquant la porte, n’ayant même pas besoin de siffler Bodom le chien pour qu’il le suive en trottinant. Marchant à grand pas, ses New Rock cliquetant en rythme, il parvint à mettre ses écouteurs sans relâcher sa prise sur le macareux dans ses bras, et se mit en pilote automatique, serrant le petit oiseau contre lui tout en murmurant les paroles de la chanson qu’il écoutait. Il traversa Innozenz rapidement, sous les regards négatifs des habitants du quartier qui planait sur ses longs cheveux blonds attachés en une queue de cheval sommaire. Les serres du macareux relevèrent les manches de son pull de Dio, et il grimaça lorsqu’elles le griffèrent mais il ne relâcha pas sa prise. Sortant du quartier huppé, il traversa ensuite quelques rues d’Hanspeter avant d’arriver à Bodom. How tiens, son chien s’appelait comme le quartier mal famé et comme son groupe de metal favori, un signe ? Il accéléra l’allure en croisant un groupe de mecs trop typés pour lui plaire, et raffermit sa prise sur l’oiseau. Il finit par arriver au bas d’un immeuble dont il monta les marches en courant, et, arrivé au dernier étage, il cala le macareux dans un bras pour taper rapidement à la porte avant de l’ouvrir sans aménité.

« DETLEEEEEEEEEEEEEEEEEEEV ! »

Un balai tapant sur le plafond de l’appartement du dessous lui rappela qu’il n’était pas seul. Oui madame. II s’avança donc dans l’appartement à grands pas, ayant claqué la porte, le bruit de ses New Rock étouffé par un tapis astucieusement placé là. Detlev, viens là que je t’embrasse. Entendant de la musique classique s’échapper d’une porte, Nathaniel passa devant la salle de bain, dans laquelle il aperçut Wanda en train de se maquiller et murmura un « grognasse » avant de rentrer dans la chambre de Detlev.

« J’en ai marre de la salope qui me sert de colocataire ! Euh pardon, de cette grosse pute de Sunniva. Elle m’a engueulé sous prétexte que j’ai ramené cette pauvre bestiole, imagine qu’à cause d’elle je viens de devoir faire traverser toute la ville à un macareux moine blessé ! Ca a encore empiré son état ! »

Il fit une moue excédée et choquée, puis reprit d’un ton plus calme :

« Et euh sinon, t’as du bandage chez toi ? »

Un sourire tout innocent, et il continua :

« Sinooon, tu faisais quoi de beau de ton aprèm, Det chéri ? »
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Detlev A. Geffen

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Detlev A. Geffen





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MessageSujet: Re: PRIO DETLEV ϰ « the savior »    PRIO DETLEV ϰ « the savior »  Icon_minitimeLun 9 Avr - 19:14

PRIO DETLEV ϰ « the savior »  120409083651243457

Mi, mi, altération accidentelle. Ré. Demi-tons, tons, barrés. Une douce mélodie coulait des doigts de Detlev, qui prenait un immense plaisir à composer cette ritournelle. Cela faisait environ une semaine qu’il était dessus, et la petite pièce pour violon commençait à ressembler à ce qu’il entendait dans sa tête. Detlev reposa son violon et entreprit de noter toutes ces notes et ces altérations sur le papier à musique qui trônait sur son bureau. La partition de sa composition était bardée de crayon, d’annotations, de commentaires, de griffonnages, de retouches en tout genre. Il travaillerait sur ce morceau, le peaufinerait jusqu’à ce qu’il soit absolument parfait à ses yeux. A ses oreilles, plutôt. Tout en mordillant pensivement son crayon, le jeune allemand relit attentivement la litanie de notes sur le papier avant de commencer à noter la suite du morceau, et de retoucher ce qui avait déjà été écrit. Voilà. Un sourire satisfait illumina son visage, et le jeune homme sentit l’emprise d’Amadeus s’effacer un peu plus de son esprit … La musique était la seule chose, le seul courant auquel cette voix dans sa tête, auquel son jumeau imaginaire ne pouvait résister. La musique faisait que Detlev était lui à nouveau, tout inondé de ce bonheur inné que lui procurait sa musique. Tout en caressant tendrement son cher Stradivarius du regard, le lycée effleura du bout des doigts son instrument, comme s’il s’agissait d’une précieuse relique. Savourant le silence – rare, surtout en fin d’après-midi -, l’allemand ferma les yeux quelques secondes, se laissant aller à rêvasser. Sentant ses paupières s’alourdir, Det enleva son t-shirt et s’allongea sur le ventre sur son lit, la tête dans l’oreiller. Mh, allez … Rien que quelques petites minutes …

« ERWHANZ FAIS ATTENTION ! NE JOUES PAS AVEC TES BILLES DANS LE SALON, TU GÊNES TOUT LE MONDE ! Ah, bon dieu, qu’est-ce que j’ai fait pour avoir un fils comme toi hein ? Allez, oust, file ! »

En effet, les hurlements de la polonaise du dessous réveillèrent Detlev en sursaut, de fort mauvaise humeur. De quel droit cette étrangère sans papiers se permettait-elle de le tirer de son sommeil ? Il se leva et mit ses mains en porte-voix autour de sa bouche, avant de gueuler à l’attention de ses voisins du dessous.

« C’EST PAS BIENTÔT FINI CE RAFUT !? Y’A DES HONNÊTES GENS QUI AIMERAIENT BIEN QUE VOUS FERMIEZ VOTRE BORDEL DE GUEULE ! NIQUEZ VOS RACES PUTAIN DE POLONAIS ! »

… Silence à l’étage du dessus. Gagné. Un grand sourire éclaircit le visage de Detlev. A vrai dire, depuis qu’il avait planté un juif qui ne le pensait pas capable de mettre ses menaces à exécution, les gens de son immeuble filaient droit devant lui, et évitaient – pour la plupart – de lui tenir tête. Un allemand avec un couteau à crans d’arrêt qui peut ramener un groupe de néonazis dès qu’il veut pour tous les bastonner … A ce prix-là, il valait mieux garder le silence et laisser le sale boulot aux hommes du quartier. Det allait donc avoir la paix pour sa fin de journée. Le jeune homme regarda l’heure – 18h30 – et soupira. A ce train-là, il allait bientôt faire nuit, lui qui voulait aller acheter de la colophane pour son violon … M’enfin. Il aurait bien le temps d’aller en acheter demain après les cours avec Keira ou Nath. Le jeune homme s’étira voluptueusement avant d’allumer sa chaîne stéréo et de mettre un peu de classique. Allez, du Schubert. Le trio pour piano n°2, de l’op 100 andante de son compositeur préféré remit Det de bonne humeur, qui lança le son à fond. Certain mettent du metal, lui c’était du classique. Owi.

« Wandaaaaa … »

D’humeur joueuse, le jeune allemand chercha sa coloc’ dans tout l’appart, pour finalement la trouver dans la salle de bain. Avec un petit sourire provocateur, il arriva derrière elle et lui mordilla le cou sans prévenir. Sans attendre sa réaction, il reparti de la salle de bain, en se baladant toujours torse-poil. Finalement, cette fin de journée s’annonçait plutôt bien, et à son goût. Il s’étira, se passa la main dans les cheveux et rentra à nouveau dans sa chambre, d’où émanait le Schubert, si doux à ses oreilles. Ce soir, Detlev s’avérait être triomphant : Amadeus s’était totalement endormi, il avait gagné. Pour quelques heures, oui ; mais au moins, il allait pouvoir pleinement savourer ses humeurs pour la soirée. Ce qui était bien lorsqu’il prenait le dessus, était qu’Amadeus annihilait toujours ses humeurs, mais seulement les négatives. Comme il était simplement censé le faire à la base. Mais au fil du temps, son ombre, l’autre lui avant prit le dessus et décidé d’annihiler absolument toutes les émotions de Detlev, de la plus négative à la plus positive – revers de la médaille. Mais maintenant, Det se sentait mieux. Il était satisfait. Pleinement satisfait. Et d’humeur étonnement joueuse, il avait bien envie de s’amuser ce soir.

Les pas de bourrin de Nath dans l’escalier qui arrivait au dernier étage de son immeuble – et donc, à son appart -, tirèrent un sourire à Det. Le bon dieu était avec lui ce soir, et avait décidé de lui servir sur un plateau d’argent tous ses préférés. Le jeune homme, de fort bonne humeur, se réinstalla à son bureau et reprit son violon, laissant sa composition de côté pour le moment. Il commença à jouer un air de Haydn pour violon, allant de plus en plus vite au fil de la mélodie qui s’égrenait tout autour de lui, pareille à une frappante et chatoyante symphonie de couleurs. Un sourire solaire illumina son visage.

« DETLEEEEEEEEEEEEEEEEEEEV ! »

Det ne fit même pas attention à la polonaise de dessous qui se rebellait et tapait avec un balais pour, en somme, dire à Nath de fermer sa grande gueule.

« J’en ai marre de la salope qui me sert de colocataire ! Euh pardon, de cette grosse pute de Sunniva. Elle m’a engueulé sous prétexte que j’ai ramené cette pauvre bestiole, imagine qu’à cause d’elle je viens de devoir faire traverser toute la ville à un macareux moine blessé ! Ca a encore empiré son état ! Et sinon, t’as des bandages chez toi ? »

Ce type … sdf.com quoi.

« Bah oui, dans la salle de bain. WANDAAAAAAA RAMENE DES BANDAAAAAAAAGES DANKE. »

Quand je vous dit qu’il était de bonne humeur, le petit.

« Bah écoute, j’étais torse nu entrain de composer quand tu as décidé de débarquer soudainement dans ma chambre. Mais bon c’est pas grave j’avais envie de te voir, Nath chéri. »

Ton allumeur, provocateur.
Jetallume.com, bonjour ?
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Wanda H. Rosenbach

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Wanda H. Rosenbach





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MessageSujet: Re: PRIO DETLEV ϰ « the savior »    PRIO DETLEV ϰ « the savior »  Icon_minitimeLun 9 Avr - 20:30

Bon, alors. L’eyeliner ça se met sur les lèvres, et le gloss sur les yeux. Enfin l’inverse quoi. Liner sur les yeux, gloss sur les lèvres, crayons sur les yeux aussi mais y’a du crayon pour les lèvres. Mais un doute persistait. Fard à paupière ou blush ? Quel était la différence entre les deux ? Aucune, certainement. Aucune à part le nom. C’était sans aucun doute une combine trouvée par les commerciaux pour inciter à la consommation : sortir le même produit, mais sous deux noms différents. Comme ça, toutes les fashion-victim se l’arrachent et se tancent d’avoir dans leur trousse à maquillage du fard ET du blush, font les fières devant celles qui ne sont pourvues que de l’un des deux. Du coup le phénomène d’étend aux hautes sphères de la mode, et dans les défilés on ne voit plus un mannequin dénudé de ce fameux combo : fard + blush. De ce fait, les commerciaux dominent le monde et l’épiderme de chacun. Waouh. Au final, elle en avait peut-être assez dans la caboche pour se faire des thunes. Owih. Bientôt elle vendrait ses projets de domination du monde en passant par le maquillage à quelques PDGs ivres de pouvoir et shootés à la cupidité. Et elle se ferait des ovaires en or, tout en restant dans l’ombre, et elle pourrait enfin réaliser son rêve : s’acheter une télé qui ne grésille pas et un tutoriel pour se maquiller. Se maquiller sans avoir l’air de s’être foutue la tête dans une cheminée. Ou de s’être fait boxer par Mohamed Ali. Ou pire, d’avoir passé la nuit avec un panda. Ca quand même, c’était relativement puissant. Se rinçant pour la énième fois le visage, Wanda entreprit de recommencer son maquillage. Bon, pas trop cette fois. Pas de fond de teint. Pas de farblush. Juste du mascara pour commencer et un peu de crayon.

-« ERWHANZ FAIS ATTENTION ! NE JOUES PAS AVEC TES BILLES DANS LE SALON, TU GÊNES TOUT LE MONDE ! Ah, bon dieu, qu’est-ce que j’ai fait pour avoir un fils comme toi hein ? Allez, oust, file ! »

Wanda poussa un cri de rage et se mit son tube de mascara dans l’œil. Elle pouvait pas la fermer cette gourdasse de l’étage du dessus ?! Cette truie gueulait matin midi et soir. Le matin contre son gosse, le midi contre son micro onde à priori défectueux, le soir quand son mari tout aussi polonais qu’elle venait la rejoindre au plumard et qu’ils s’adonnaient à une grinçante symphonie des ressors du sommier. Wanda s’était jurée qu’un jour elle irait cramer leur paillasson. En représailles du fait que depuis des mois, elle s’endormait bercée par des bruits obscènes. La rouquine nettoya son visage barbouillé de mascara, et poussa un long grognement rauque en écho à la gueulante de Detlev.

-« Nan mais j’te jure, sur mes tampaxs Deluxe, demain j’emmène leur gosse jouer à la marelle sur l’autoroute. »

C’était vraiment la merde de crécher dans un HLM ou les murs étaient aussi épais que des gaufrettes. Quoique pour le coup, c’était un peu sa faute si elle se retrouvait à glander dans un bordel pareil. Si elle avait fait de lèche à son père, si elle n’avait pas demandé à partir tout de suite, si elle réussi à gratter plus de thune dans le compte en banque familiale et qu’elle avait mieux négocié les conditions de son émancipation… Hé ben sa suite aurait p’tête eu un peu plus de gueule que ce repère à clando. Mais bon. Avec des si, on mettrait chépukelville en bouteille. Avec une patience infinie, la rouquine appliqua du crayon noir sur son œil droit. Son trait était à peu près net pour une fois. Elle sentit Detlev se glisser doucement derrière elle pour finir lui mordiller le cou, mais se contenta de sourire. Bon ok il avait l’air de bonne humeur. Mais elle n’avait pas franchement envie de se prendre un stop, et connaissant Det, on pouvait s’attendre à tout. Mais l’après-midi avait été plutôt bonne, il est vrai. Le jeune homme avait passé des heures à régaler ses tympans en jouant de son violon, à priori un morceau de sa composition. Wanda s’était contentée d’écouter, sans rien dire de peur de le déranger. La musique de son colocataire l’apaisait, inhibait toutes les émotions négatives accumulées au fil des jours. Les mélopées s’échappant de l’instrument de Det agissaient sur elle comme de la morphine : elle se sentait calme, presque léthargique. Comme dans un pétale de fleur ; tout était doux, coloré. Une harmonie qui ne semblait ni avoir de début ou de fin, protectrice, rassurante. Un fin sourire étira les lèvres de la jeune fille. Elle s’attaqua à son œil gauche, puis appliqua un peu de mascara sur ses cils en veillant bien à ne pas faire de paquets. Y’a de ces journées, banales, et tellement reposantes qu’on aimerait les étirer à l’infini.

-« DETLEEEEEEEEEEEEEEEEEEEV ! »

Wanda leva les yeux au ciel. Pas moyen d’être tranquille, même en étant au dernier étage. Elle contint un soupire, en voyant l’ami norvégien de Det pénétrer dans leur appart’. Nathanquelquechose qu’il s’appelait. Enfin tout ce que Wanda, c’est que ce type tout blond ne l’aimait pas. La Polonaise se remit à gueuler. La rouquine aperçue à peine le norvégien passer devant la salle de bain, mais entendit en revanche clairement l’insulte qu’il lui adressa.

-« Bonjour à toi aussi. »

Blasant. C’était juste blasant. Ce type l’accablait alors qu’ils ne s’étaient jamais parlé. Sa conduite immature laissait Wanda de marbre. Bon nombre de personnes aux lycées la jugeaient sans la connaitre, et à priori Nath faisait partie de cette masse conditionnée aux préjugés. C’allait pas la tuer. Un léger coup d’œil dans le miroir, elle se dit qu’il serait bien trop risqué d’essayer de rajouter un peu d’eyeliner par-dessus le marche. Son crayon n’avait pas coulé, son mascara n’avait pas fait de paquet. Pour une fois c’était relativement ‘normal’. Quoique ce mot semblait plutôt déplacer pour définir Wanda. Quelques brides de conversation lui arrivèrent depuis la chambre de Det pendant qu’elle se parfumait rapidement. Elle sursauta quand son coloc’ l’apostropha en gueulant comme s’il négociait sur le marché. Des bandages ? Heu, certes.

-« TU T’ES CRUT AU SOUK A GUEULER COMME CA ? J’TE RAMENES TES BANDAGES QUE SI J’AI UN TRUC EN ECHANGE. »

Bah ouais, on a rien sans rien.
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Keira M. Grüger

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Keira M. Grüger





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MessageSujet: Re: PRIO DETLEV ϰ « the savior »    PRIO DETLEV ϰ « the savior »  Icon_minitimeMar 10 Avr - 17:51

En gros, Keira avait passé une bonne partie de sa journée à glander. En fait, ces derniers jours l'avaient complètement crevée et elle avait eut besoin de faire le plein d'énergie, histoire d'être en forme pour emmerder qui elle voulait. Ou pour ne pas mourir devant l'absurdité des émissions de télé qui passaient en boucle, ce qui demandait énormément d'énergie. Tous les trucs les plus cons du monde semblaient être réunis dans les programmes qui défilaient. C'était sans doute le cas, ça ne volait pas franchement haut en fait. C'était même carrément ridicule. Désespérée, elle éteignit la télé en soupirant. Keira avait dormit longtemps et la journée était déjà bien avancée lorsqu'elle s'était réveillée. Elle n'avait pas mangé parce qu'elle n'avait plus rien dans le frigo, de tout façon, elle n'avait pas faim. Elle traînait dans son appartement, en pyjama, les cheveux à l'arrache. Cool la vie sans colocataire, l'éclate totale en permanence. Keira lorgna sa chambre , hésitant à passer sa journée à dormir tout simplement. Bof non, ça ne servait à rien elle ne pourrait sans doute plus se rendormir à cette heure là. Elle resta assise, immobile pendant quelques secondes puis finalement se décida à faire quelque chose. Elle se dirigea vers la salle de bain afin de se laver, s'habiller, bref sortir de son état second. Après de longues minutes, elle était fin prête... Pour glander à nouveau. Elle tournait en rond et c'était juste insupportable. Finalement, elle s'approcha de son piano et commença à jouer, tout en se détendant. Oh, peu lui importait ses très chers voisins et ce qu'ils pensaient de la musique. C'était dans ses moments là qu'elle s'en voulait de ne pas avoir choisit un instrument plus dérangeant. Mais ses parents ne l'auraient pas laissé prendre autre chose et elle aimait bien le piano. Toujours était-il qu'avec une bonne guitare, une batterie ou elle ne savait pas, elle aurait fait carrément plus de bruits. Alala, que de regrets.

Elle passa près d'une heure à jouer puis, totalement réveillée, elle ne supporta pas de rester plus longtemps enfermée. Elle attrapa un paquet de clopes qui traînait sur une table et sortit de l'appartement. Elle nota mentalement qu'il était grand temps de faire les courses et se promit de le faire le lendemain. Elle ne pouvait pas se laisser crever de faim, c'était juste la pire des tortures. Tout en sifflotant, elle se dirigea vers l'appartement de Detlev où elle comptait squatter, tout en essayant de ne pas penser au fait que Wanda habitait également au même endroit. Elle n'était absolument pas jalouse de la rouquine et n'en avait pas grand chose à faire mais parfois, elle se demandait pourquoi elle n'habitait pas dans le même quartier qu'eux. En fait, elle juste repris l'appartement qu'habitait Erik avant. Et s'il avait été là, elle aurait été moins seule. Elle pressa le pas et s'engagea dans le Quartier Bodom. Elle adressa un sourire froid au mec totalement pété qui l'aborda et continua son chemin. Elle venait tellement souvent ici que ça ne la gênait pas. En fait, ça ne l'avait jamais vraiment dérangé. Sa nature indifférente faisait décidément du bon boulot.

Avec un sentiment soulagement, elle arriva finalement à l'appartement. Solitude : 0 Keira : 1 . Elle frappa vaguement à la porte tout en sachant que ça ne servirait à rien, sans attendre de réponse elle rentra. Oui, tout à fait normal, nous sommes d'accord.

-« TU T’ES CRUT AU SOUK A GUEULER COMME CA ? J’TE RAMENES TES BANDAGES QUE SI J’AI UN TRUC EN ECHANGE. »

Quel cri délicat et adorable. Et quelle voix douce et chantante. Keira aurait pu, éventuellement, plaindre les voisins mais étant donné que leur sort l'importait absolument pas et bieeeeen elle ne les plaignait pas, mais ça ne devait pas être facile d'être les voisins de Wanda et Detlev. Elle passa devant la salle de bain, regarda rapidement Wanda sans lui prêter une réelle attention. Elle n'était pas là pour elle, loin de là et, bien que mourir comme Jeanne d'Arc avait un côté héroïque, elle préférait vivre plutôt que de se faire brûler vive par Wanda. Aussi ne s'attarda-t-elle pas. Elle alla donc tout naturellement dans la chambre de Det. Ah, Nath ! Et ben , comme quoi elle n'était pas seule. Elle se mit sur la pointe des pieds pour embrasser Detlev sur la joue, il lui mettait presque dix centimètres quand même, donc forcément il fallait bien se grandir un peu lorsqu'elle n'avait pas de talons. Keira adressa ensuite un grand sourire à Nathaniel. Et oui, traitement spécial pour Detlev, mais c'était juste les habitudes.

 « Bonjour, bonjour. Oui je m'incruste et non je n'ai rien apporté pour me faire pardonner d'une telle intrusion chez toi, enfin chez vous. »

Elle regarda un moment Detlev avant de s'affaler sur son lit en bonne squatteuse qu'elle était. Bah, elle n'était plus à ça près.

 « Maiiis bon, je ne suis pas seule apparemment à squatter donc tout va bien. »

Normal, tous chez Detlev histoire de bien l'envahir. Enfin de bien les envahir, il ne fallait pas oublier la merveilleuse et inégalable Wanda. Erhm. Oui, c'est crédible.
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Nathaniel S. Turunen

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Nathaniel S. Turunen





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MessageSujet: Re: PRIO DETLEV ϰ « the savior »    PRIO DETLEV ϰ « the savior »  Icon_minitimeMar 10 Avr - 20:19

Mon dieu qu’il est beau torse nu ce jeune homme.
Tout près de se sentir tout flagada dans sa culotte, Nathaniel s’engueula mentalement de ne pas être indifférent au charme de Detlev, et réprima furieusement son envie de se mettre torse nu aussi dans l’unique espoir de l’attirer. Et puis quoi encore, tomber aussi bas ? De toute façon il avait toujours eut un faible pour les mecs torse poil, Det n’était qu’un ami, un simple ami, rien qu’un ami. Par contre son torse … Quel torse ! Il écouta tranquillement son ami lui défoncer les oreilles pour appeler l’autre là – pouah quelle abrutie bruyante et stupide cette Wanda – avant que Detlev ne continue de l’allumer. Sale traite d’allemand. En réponse, Nathaniel lui fit un sourire lubrique avant de lâcher le macareux sur le lit avec précaution, et il fit mine de se tâter les poches, avant de relever les yeux vers son ami avec une moue dépitée.

« Je cherche ma soutane et mon crucifix pour abuser de toi, petit mineur, mais j’ai peur de ne pas la trouver, mais moi ça me plait moins de te violer sans tu comprends ? =/ »

Grand sourire amusé, puis le norvégien s’assit à côté de Det, prenant l’oiseau entre ses bras avec tendresse pour lui caresser doucement le plumage. Il ne le laisserait pas mourir, ça c’était sûr. L’animal avait d’ailleurs l’air dans un meilleur état que lorsqu’il l’avait récupéré, puisqu’il avait eut le temps de panser son aile blessée pendant que Sunniva braillait. Un bon bandage pour éviter les infections et un second pour l’empêcher de bouger l’aile et le petit oiseau irait droit vers un bon rétablissement, surtout avec les bons soins de Nathaniel, trop altruiste envers les animaux pour les laisser mourir sans rien dire. Autant il considérait que certains humains pouvaient crever la gueule ouverte, autant le norvégien respectait les animaux et soignait les blessés avec plus de tendresse qu’il n’avait jamais montré à qui que ce soit, si ce n’est peut-être sa mère ou son ami Dargor. Ah, Dargor, la cause de toute cette générosité envers les mourants. Quelle idée stupide de mourir jeune et sous les yeux de son meilleur ami aussi. Franchement, si vous mourez, démerdez vous pour au moins mourir sans que vos proches éprouvent cette cuisante culpabilité, cette sensation d’avoir été un incapable à peine bon à sauver la personne qui compte le plus à vos yeux. Cela dit, si ça donne à tout les traumatisés cette même manie de sauver chaque bestiole égratignée, pourquoi pas après tout ? Caressant doucement la tête de l’oiseau désormais habitué au jeune homme, celui-ci écouta vaguement la rousse répondre de sa voix de crécelle, avant qu’une nouvelle personne ne fasse irruption dans la chambre. Keira, diantre, mais que fais-tu là ?

« Bon sang mais c’est quoi ta baraque de merde, tu vis dans un moulin ou quoi !? »

Léger silence un peu excédé, puis il reprit avec un sourire.

« Salut Keira, ça fait une paie ! Faudra qu’on se refasse l’hôpital français un de ces jours, un ami qui bosse dans la bibliothèque m’a trouvé des plans dans les archives, apparemment il y aurait un tunnel pas bien loin de là où on avait retrouvé les carnets là, tu sais le soldat français qui disait que même s’il se battait contre Hitler, il était d’accord avec sa doctrine ? Celui avec plein de FAF-88 griffonnés par tout là. Apparemment pas loin de cette salle-là il y aurait une ouverture ou un je ne sais quoi qui permet d’accéder à un niveau inférieur, et de là on finit par avoir des escaliers qui remontent à pic à la surface et de ce qu’il m’a dit, ça donnerait à un endroit avec un panorama superbe. Ca te branche qu’on se fasse ça un de ces jours ? »

Il lui fit un sourire engageant, avant de se lever.

« Bon, puisque dame crécelle ne compte pas bouger son cul, je reviens. »

Le norvégien sortit de la pièce et entra dans la salle de bain sans un regard à Wanda, ouvrant un tiroir au hasard pour chercher les bandages. Oups c’est le mauvais, rempli de tampons hygiéniques et de serviettes. Barf tant pis pour elle, elle n’avait qu’à amener les bandages sans faire chier. Cette grognasse aurait laissé claquer le pauvre oiseau sans tiquer, c’est du propre. Et après ça s’étonne d’être méprisée. C’aurait été un bandage pour lui, certes, il aurait compris ; mais là, refuser de sauver un animal en détresse, franchement quelle belle égoïste. Non, quelle belle salope en fait. Il finit par mettre la main sur les bandages, et sans lui accorder plus d’attention, il sortit de la salle de bain pour regagner la chambre, tirant la gueule comme pas permis. Ca y est voir la gueule de Wanda et son égoïsme dégoulinant, que dis-je, purulent, l’avait mis en rogne. Attrapant son oiseau chéri, il commença à le bander tendrement, écoutant distraitement Det et Keira.
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Demetrius « Dee » Dashawn

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MessageSujet: Re: PRIO DETLEV ϰ « the savior »    PRIO DETLEV ϰ « the savior »  Icon_minitimeSam 14 Avr - 8:58


En fait, après réflexion, Demetrius aurait peut-être aimé avoir un coq.
Se frottant le menton du bout du doigt, l’homme scrutait son chanteur avec un air songeur. Ouais, un coq, ça aurait toujours été mieux que cet espèce de gus à crête qui braillait en prétendant chanter du punk. Un léger sourire se dessina sur les lèvres du batteur tandis que le chanteur, un joint à la main, râlait que la répète était finie parce qu’ils étaient trop chiants. Se levant, Dee alla ouvrir la porte, faisant ainsi rentrer son chien et son rat dans la pièce. Il caressa rapidement le poil de Fenrir puis commença à ranger son matériel sans prendre attention au guitariste qui levait les yeux au ciel en voyant les animaux dans la pièce. De toute façon Fenrir et Loki avait toujours été plus respectueux du matos que le coq alors …

« Ouais pis nan là j’en ai marre, on fait du punk, le punk c’est no future, pourquoi on a l’autre vieux là !? »
« Meec mais Dee il est là qu’en remplacement. »
« Cot cot ? »
« Oh Dee commence pas s’il te plaît. »
« De toute façon il comprend rien au punk ! »
« C’est pas ma faute, j’ai rencontré un troll, il marchait dans la forêt. »


Avec un soupir excédé, le chanteur quitta la pièce en gueulant, bientôt suivi par le reste du groupe tandis que Demetrius remettait la cymbale du studio de répète, récupérant la sienne pour la mettre dans sa housse. Sifflant Fenrir qui vint en trottinant, le rat perché sur sa tête, le grand barbu rangea ses baguettes dans son sac et mettant ses écouteurs, il sortit à son tour, passant rendre les clés au gérant. Son toutou derrière lui, il ressortit, trainant ses lourdes New Rock bardées de fer et de chaines. Dans la rue, quelques regards s’attardèrent sur les cheveux encore crépus et méchés des dreadlocks qu’il avait portés pendant plus de cinq ans, ainsi que sur les imposants bracelets de force qui couvraient les bras de Demetrius. Sifflotant Punk à Chien, le grand barbu sentit à tout à coup quelqu’un lui rentrer dedans, et baissa les yeux – bah ouais un mètre quatre vingt dix c’est haut – vers le gamin d’une demi-dizaine d’années tombé par terre qui le regardait avec deux grands yeux. Un léger sourire se dessina sur le visage de Demetrius et il tendit la main pour aider le petit à relever, lui tapotant affectueusement la tête avant de lui demander de sa voix grave s’il n’avait rien. La mère du petit finit par récupérer son gosse, lâchant un « désolée » contraint, un regard équivoque planant sur le metalleux. Roh mais comment ça, il faisait peur ? Passant devant une vitrine, celle-ci lui renvoya l’image d’un barbu aux cheveux longs et épais, vêtu d’un treillis et d’un tee-shirt à l’effigie des whiskys Jack Daniels. Ajouter à cela les tatouages qui couvraient ses bras, ses New Rock et les bracelets déjà mentionnés, ainsi que le corniaud qui le suivait et le rat monté sur ses épaules …
Certes, il concevait qu’il être impressionnant, mais même.
Retrouvant finalement les rues bien connues de Bodom, Demetrius aperçut soudain devant lui un adolescent tout petit, mesurant à peine le mètre soixante, tout blond et serrant contre lui un … Un piaf ? Oh intéressant ça ! Il se mit donc à le suivre, continuant de chantonner Punk à Chien, Fenrir trottinant tranquillement derrière lui. Le blondinet entra dans un immeuble, et quelques minutes après une jeune fille le suivait … Ca sent soit le squat, soit la soirée, soit rien du tout de tout ça, mais ça sentait suffisamment fort pour que le barbu ai envie de les suivre et ne monte à son tour les escaliers, avant d’entrer comme eux dans l’appartement tout en haut. Une jeune fille se maquillait dans la salle de bain, braillant, le blondinet portait des bandages dans ses bras et dans une chambre, la fille parlait avec un brun.

« Bonjour, j’ai rencontré un canard, il montait ici, alors je l’ai suivi. »

Il lâcha quelques mots de sa voix grave, tout en s’asseyant tranquillement sur une chaise, Fenrir se vautrant à ses pieds et Loki couinant en guise de salut.

Comment ça il s’incrustait, mais pas du tout enfin, allons, ce n’était pas du tout le style de Demetrius !
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Detlev A. Geffen

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Detlev A. Geffen





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MessageSujet: Re: PRIO DETLEV ϰ « the savior »    PRIO DETLEV ϰ « the savior »  Icon_minitimeMer 18 Avr - 19:55

Detlev haussa un sourcil sceptique à la réponse de Wanda. Non, je ne me crois pas au souk, mais il semblerait que toi si. Voyons, et les plaintes des voisins par rapport aux cris de miss rouquine, c’est pour qui ? C’est pour Det ! Cette Wanda alors, aucun respect pour sa petite personne chérie (oui, Det est de bonne humeur, si si c’est possible). Detlev haussa les épaules et ne prit pas la peine de répondre à sa colocataire. Il se reconcentra plutôt sur Nath, et lui lança un petit sourire angélique – totalement hypocrite, nous sommes d’accord, il faut que cela soit dit. Son sourire s’élargit aux paroles de son ami. Apparemment, il allait bien s’amuser cette après-midi.

« Je cherche ma soutane et mon crucifix pour abuser de toi, petit mineur, mais j’ai peur de ne pas la trouver, mais moi ça me plait moins de te violer sans tu comprends ? =/ »

Det se leva de sa chaise et s’étira, semblable à un félin sur son terrain de prédilection. Il s’approcha de Nath et effleura une de ses mèches blondes du bout des doigts avant de se composer un air savamment ennuyé, et de lui répondre de ce ton ironique qu’il utilisait depuis que le norvégien avait fait irruption dans sa piaule.

« Bof, moi personnellement je trouve que les braguettes sont bien plus faciles à descendre que les soutanes d’ecclésiastiques faussement chastes et purs … Et je ne pense pas que ton plaisir en soit diminué, hein Nath ? »

Non, je n’allume absolument pas le petit homme qui me sert de meilleur ami. Enfin d’ami quoi. Bref. Det lui effleura le mentn du bout des doigts, tout en essayant de cacher le sourire carnassier qu’il sentait apparaître sur son propre visage. Une petite lueur jubilatoire apparut dans son regard … Et en disparut bien vite, à l’irruption de Keira dans sa chambre. Non mais ils sont sérieux les gens ? En fait Wanda avait raison, c’était pire que le souk là, une vraie maison du bled, ouverte aux quatre vents. Les gens entrent et sortent comme ça leur chante. Manque plus que le barbu chelou qui trainasse dans le quartier s’incruste et là ce sera pire que la cerise sur le gâteau. Nan mais j’vous jure, les gens se pensent tout permis de nos jours.

Ses yeux se teintèrent d’irritation aux paroles de son amie – mais bien entendu, le jeune homme la fit disparaître aussi vite qu’elle était apparue, et la remplaça par son calme de façade habituel, tandis que la jolie blonde lui collait un bisou sur la joue. Et cette fois ci, il prit bien le temps d’ajuster son masque de chasseur. Let’s play. La chasse commence.

« Nan mais je t’en prie Keira, je t’en prie. Nath et moi on s’ennuyait. Ce bon petit samaritain originaire des contrées nordiques paumées je sais pas trop où au Groenland a décidé de sauver la vie de … C’est quoi déjà ça ? Ah oui, d’un oiseau blessé. »

Et merde. Detlev n’avait pu retenir ces mots, lancés sur un ton mordant et ironique. Amadeus avait été plus fort que lui, et avait fait parler la frustration qui régnait au fond du cœur de Det. Il reprit violemment le contrôle de lui, et enfouit son double tout au fond. Le jeune homme adoucit ses paroles d’un sourire, espérant que cela passerait inaperçu. Pour changer de sujet, il s’affala sur son pieux à côté de Keira et la chopa par la taille, comme il le faisait à son habitude. Pour bien arranger les choses – et faire enrager Nath – Det fit un bisou esquimaux à son amie blonde avant de lui rouler un langoureux patin sans prévenir. Eh, quoi ? C’est un jeu, il n’y aucunes limites. Detlev commençait enfin à s’amuser, et laissa durer un certain temps le baiser entre la jeune fille et lui. Il détacha ses lèvres des siennes avant de lui lancer un sourire provocateur, genre « Alors, t’as assez de culot pour aller plus loin ? ». Après s’être étiré, Detlev finit par se relever en voyant Nath partir dans la salle de bain chercher des bandages, vu que Wanda avait pas vraiment l’air décidée à le faire.

« Bon bah d’accord. On a la chambre pour nous deux What a Face »

OUI, ta gueule Det. Il se vautra un peu plus sur son lit, et posa sans plus de cérémonies sa tête sur les genoux de Keira, en gardant les yeux fermés. Le jeune homme entendit Nath marcher dans le couloir pour revenir dans sa piaule, mais ne fit pas de commentaires et resta dans sa position. Le silence faisait du bien aux oreilles, dis donc, et pour une fois que la salope de polonaise qui lui servait de voisine ne gueulait pas ...

« Bonjour, j’ai rencontré un canard, il montait ici, alors je l’ai suivi. »



Detlev ouvrit un œil et observa d’un air sceptique l’homme barbu qui venait de s’incruster dans sa chambre, sorti de nulle part. Il est sérieux le vieux ? WTF ? Putain mais en fait sa chambre c’était PIRE qu’une maison de blédards, ça frisait le délire là. Les amis s’incrustent, un inconnu qui squatte, normal. Et koumbaya tant qu’on y est ? Allez on invite les habitants de la forêt aussi ?

« Ca vous dit je balance votre canard par la fenêtre et comme ça vous le suivez ? »
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Nathaniel S. Turunen

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MessageSujet: Re: PRIO DETLEV ϰ « the savior »    PRIO DETLEV ϰ « the savior »  Icon_minitimeDim 13 Mai - 19:13

Hem, comment dire. Le sourire de Detlev fit vaciller la bonne humeur Nathaniel, laissant place à une étrange sensation en lui, un mélange surprenant de nostalgie et de fureur. Depuis son irruption dans la chambre de l’allemand, celui-ci s’exprimait sur un ton ironique, légèrement affolant tellement il était affriolant, aussi, lorsqu’il effleura le visage blanc comme neige du jeune homme en voulant tirer doucement une de ses mèches de cheveux, celui-ci ne put réprimer un petit frisson de malaise. Il vit devant lui son ami créer un masque ennuyé, avec une rapidité et une aisance qui traduisait son habitude de le faire, et celui-ci reprit, toujours sur le même ton allumeur. Lorsqu’il eut fini de parler, Nathaniel s’aperçut tout à trac qu’il avait le bas du dos tellement crispé qu’il en avait mal, et il se força à bouger, s’asseyant à côté de son ami et récupérant son macareux dont il caressa doucement le plumage. Il écouta distraitement Wanda brailler dans son coin avant de relever la tête et de saluer joyeusement Keira en la voyant arriver, qui lui répondit que INSERER TEXTE ICI. Insérer texte ici parce que comme j’ai ignoblement volé la place de Nim’s, Dieu sait ce que Keira a pu répondre. Avant qu’il ai pu répondre, Detlev reprenait la parole et, sur un ton mordant, il le présenta comme un « bon samaritain » venue de contrées près du Groenland et qui sauvait la vie d’un « c’est quoi ça déjà ? Ah oui, d’un oiseau blessé ». Le sourire qu’il fit après passa aux yeux de Nath pour un rictus moqueur, et il serra légèrement les dents, avant de se lever brusquement pour s’asseoir sur le bureau de Detlev, poussant sans aménité le bordel qui trainait de dessus, jugeant qu’il était de trop sur le lit puisque son allemand avait saisi Keira par la taille et la faisait doucement basculer sur le lit avant de lui rouler un patin. A partir de ce moment-là, Nathaniel cessa de porter attention aux affaires de ce connard et se leva, posant son piaf et se dirigeant vers la salle de bain en tirant la gueule pour chercher des bandages. Non, il ne resterait pas comme un pauvre con à regarder son meilleur ami emballer une fille pour laquelle il n’éprouvait aucun sentiment. Si Detlev voulait se payer une orgie de sexe, qu’il le fasse, mais sans lui, et si Keira voulait refaire une exploration, eh bien finalement il n’avait jamais reçu les plans et il irait tranquillement tout seul, et si Det voulait qu’il garde son putain de chat, eh bah nan, il avait sa pétasse qui pourrait très bien le faire. Revenant dans la chambre, il eut un moment de flottement psychique en voyant Detlev la tête sur les jambes de Keira. Non mais ça va, tu veux pas lui faire un cunni pendant que t’y es ? Non Poireau ta gueule on sait pas que je connais ça personne le sait CHUT. Il allait lâcher une vanne acerbe lorsqu’il entendit le pas lourd de New Rock dans le couloir et tourna la tête. Tiens, un copain de New Rock ? Trop bien. Entendant derrière le pas caractéristique des chiens, un peu le même que celui de Bodom, il plissa légèrement les yeux puis … Puis les leva en se retrouvant nez à nez avec une sorte de géant barbu poilu et vachement classe qui ne trouva rien à mieux de sortir une histoire de canard en guise de salut. Euh ouais, salut à toi aussi l’ami. Il y eut un léger flottement, puis Detlev lui proposa de balancer le canard par la fenêtre pour qu’il le suive, et directement Nath décida qu’en fait il aimait bien ce grand inconnu, rien que parce qu’il faisait chier Det, aussi il se leva tranquillement et vint s’asseoir sur ses genoux, son macareux blessé dans les mains et un tas de bandage en galère.

« Bonjour, moi c’est Nathaniel, et lui je viens de le trouver. T’as un beau chien, et ton rat est mignon. Moi j’ai un furet, un gros cleb aussi et j’envisage de garder ce macareux. T’appelles comment ? J’t’ai déjà vu quelque part y m’semble. »

Ca c’est de la présentation. Posant son macareux dans les bras du grand barbu anonyme, il sortit son portable de sa poche et sans demander l’avis à Det, que dis-je, à monsieur je lèche ma copine devant mon pote pour qu’il ait bien le seum parce que c’est une TAPETTE et qu’il est TOUT SEUL, il prit la prise jack de ses hauts parleurs pour les brancher, balançant du Crucified Barbara dans la baraque. L’air de dire « J’écoute des groupes de filles et je vous emmerde parce que c’est des bombasses ». Avec un petit sourire satisfait, il se cala contre son grand dossier de chaise, euh que dis je, son grand dossier humain, poilu et chaud, ravi de pouvoir emmerder Wanda en s’étant incrustée chez elle, et le petit couple qui lui faisait face en restant là. En plus s’ils voulaient se faire une partouze y’avait pas de capote. Et puis il était pas tout flagada dans sa culotte, enfin vous voyez, enfin bref on a compris ce que je veux dire. Par contre môssieur cunnilingus en public exhibition soyons fous, enfin bref, Detlev qui n’avait mis sa tête ni sous la jupe de Keira, ni sous le short de Keira, ni sous le pantalon de Keira, enfin bref, nulle part sinon sur les jambes de Keira, donc Det quoi, lui, on ne peut pas affirmer que sa chasteté était égale à celle du beau, du blond, du superbe norvégien, huhu. Récupérant son macareux, il lui fit ENFIN son bandage, avant de reprendre sur un ton aussi froid que son sublime regard de nordique. Alexi prends moi TOUTE NUE *____________*.

« Cet oiseau, que tu considère visiblement comme une sous-merde, ô très cher Detlev, a je pense de meilleures connaissances géographiques que toi, puisque lui quand il part de mes contrées nordiques, il n’est pas assez con pour finir au Groënland. »

Det, si t’as pas compris que Nath bûde (faites gaffe il va prendre un grooos livre), c’est l’moment d’activer ton radar à ondes négatives !
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MessageSujet: Re: PRIO DETLEV ϰ « the savior »    PRIO DETLEV ϰ « the savior »  Icon_minitimeMar 15 Mai - 20:10

Keira crut voir une lueur d'irritation dans les yeux de Detlev, mais ce fut si fugace qu'elle ne s'attarda pas là dessus. En fait elle pouvait très bien se faire un film toute seule et maintenant qu'elle était là, elle n'allait plus se bouger pour repartir. Elle était calée en même temps là, affalée sur le lit, tranquille. « Bon sang mais c’est quoi ta baraque de merde, tu vis dans un moulin ou quoi !? » Ouais, faut dire que Nath' et elle s'étaient bien incrustés pour le coup. Mon dieu qu'il était aimé ce Detlev. Ou alors tout le monde aimait son appartement... ou en fait, c'était tous des admirateurs secrets de Wanda. ENFIN BREF, restons crédibles. « Salut Keira, ça fait une paie ! Faudra qu’on se refasse l’hôpital français un de ces jours, un ami qui bosse dans la bibliothèque m’a trouvé des plans dans les archives, apparemment il y aurait un tunnel pas bien loin de là où on avait retrouvé les carnets là, tu sais le soldat français qui disait que même s’il se battait contre Hitler, il était d’accord avec sa doctrine ? Celui avec plein de FAF-88 griffonnés par tout là. Apparemment pas loin de cette salle-là il y aurait une ouverture ou un je ne sais quoi qui permet d’accéder à un niveau inférieur, et de là on finit par avoir des escaliers qui remontent à pic à la surface et de ce qu’il m’a dit, ça donnerait à un endroit avec un panorama superbe. Ca te branche qu’on se fasse ça un de ces jours ? » DOOONC, elle devait (enfin) répondre à ce cher Norvégien. Bref, Momo va pouvoir insérer le texte dans son rp parce qu'elle a donc volé ma place. Ou alors je lui ai cédé. C'est pareil.

 « Oui bien sur, quand tu veux, tu me dis ça et on y ira ! »

En fait au début, enfin la première fois, elle avait juste suivi Nathaniel pour le connaître lui et non par envie de partir en exploration. Mais en fait, elle y avait pris goût et désormais, elle aimait bien. « Nan mais je t’en prie Keira, je t’en prie. Nath et moi on s’ennuyait. Ce bon petit samaritain originaire des contrées nordiques paumées je sais pas trop où au Groenland a décidé de sauver la vie de … C’est quoi déjà ça ? Ah oui, d’un oiseau blessé. » Le sourire de Det' aurait pu rattraper les choses à la limite mais Keira n'accorda, là non plus, pas d'importance aux paroles de son ami et se laissa faire lorsqu'il la prit – mon dieu quelle délicatesse – par la taille. Elle eut un sourire lorsqu'il lui fit un bisou esquimau et puis finalement, elle n'eut pas le temps de faire grand chose d'autre. Keira marqua à peine un temps d'arrêt lorsque Detlev, décidément en grande forme, décida de lui rouler un patin et elle répondit à son baiser sans se soucier de Nath qui se trouvait encore là. Bon d'accord, d'habitude, son cher allemand était un peu moins rapide, là il était juste d'excellente humeur et ça plaisait bien à la jeune femme blonde. Elle le laissa poser sa tête sur ses jambes et poussa un léger soupire.

« Bonjour, j’ai rencontré un canard, il montait ici, alors je l’ai suivi. »

Heeeeeeeeeein?Elle marqua un long long temps de réaction en voyant le grand mec barbu, un peu étrange pour tout dire, débarquer dans la pièce. Euuuuh d'accord, Nath' et elles squattaient, certes, mais lui il était juste... inconnu. Bien, bien... Non franchement, c'était qui ce type ? « Ça vous dit je balance votre canard par la fenêtre et comme ça vous le suivez ? » Boooon, apparemment, elle n'était pas la seule à ne pas comprendre. Par contre, le norvégien ne semblait pas du tout gêné, au contraire, il faisait déjà ami-ami. Bon. Beeeen pourquoi pas !

 « J'vais chercher Wanda, j'ai envie de la faire chier. »

Normal. Enfin bref. Keira se leva et se dirigea vers la salle de bain où se trouvait encore la rousse. À croire qu'elle allait y rester la journée, mais bon. Comme elle voulait heeein. Wanda lui tournait le dos, aussi en profita-t-elle pour lui mordiller l'oreille avant de s'en aller tout simplement. Ouais voilà elle allait peut-être bouger son cul quand même. Keira revint dans la chambre et se laissa tomber sur les genoux de Detlev avant de l'embrasser histoire quand même de '' répondre '' on va dire ça comme ça parce que je suis crevée et que je sais pas quoi dire. Keira posa son regard sur l'inconnu et sur Nath. Enfin c'était quand même bizarre qu'il s'invite comme ça mais étant donné que c'était aussi ce qu'elle avait fait – à croire qu'ils se passaient tous le mot – elle n'avait rien à dire. Keira resta donc silencieuse.

( Bon, il fallait que je réponde mais après le brevet blanc c'est pas forcément une bonne idée j'ai marqué n'importe quoi, désolée. )
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